Histoire d’un pied tout neuf

Dans une parcelle, certaines vignes vieillissent, souffrent, ou ne résistent pas aux aléas du climat. Alors pour préserver l’équilibre de chaque parcelle, quand un pied meurt, on le remplace. 

Voici comment ça se passe 👇

Tout commence par l’arrachage des pieds morts. À l’aide d’une pince mécanique, on extrait les vieux ceps jusqu’aux racines. Ensuite, on utilise la tarière, une sorte de grosse mèche mécanique, pour creuser un nouveau trou. Cela rend la terre plus souple et surtout, ça nous évite de nous casser le dos !

Une fois le trou creusé, on passe à la main. À la fourche, on ajuste pour que le sol soit bien préparé. Puis, on installe deux piquets : un principal et un contre-piquet. Ils serviront à protéger le jeune pied lorsqu’on passera plus tard avec les machines.

Vient ensuite le moment symbolique : on plante le nouveau pied de vigne. Greffé, prêt à s’enraciner, il prend doucement la place de l’ancien. On rebouche le trou avec soin, on tasse la terre, puis on glisse un petit sachet de protection autour du plant. C’est un peu comme une couette : il le protège du soleil, du vent, des rongeurs parfois.

Et enfin, on arrose généreusement. Pour l’aider à s’installer, à reprendre vie, et à grandir là, entre la terre et le ciel.

Et voilà, mission accomplie : un nouveau pied a trouvé sa place dans le rang. Il lui faudra du temps, de la patience et un peu de soleil avant de donner ses premières grappes… Mais la relève est bien là, en train de grandir doucement.

À bientôt pour de nouvelles explications